top of page

Prime des rebelles : comment est-on passé de 5 millions à 12 millions ?

  • arsenelecoq / Koaci.com
  • 16 mai 2017
  • 2 min de lecture

RAPPEL HISTORIQUE

Le lundi 18 août et le mercredi 20 août 2008, l'ex-capitale de la rébellion des Forces Nouvelles a été secouée par une mutinerie revendiquée par certains de leurs éléments réclamant un partage équitable du gâteau de guerre.

Ces démobilisés, quelques centaines selon la presse, avaient pris pour cibles certains symboles de l’ex-rébellion notamment le secrétariat général qu’ils avaient mis à sac.

Leur porte-parole, un certain Caporal Diaby, après avoir dénoncé l’enrichissement illicite de certains responsables politiques avait réclamé une compensation de 5 millions pour chaque soldat en guise d’effort de guerre. Il avait même traité Guillaume Soro et Konaté Sidiki de traîtres. Dénonçant, le politiquement incorrect Konaté qui en l’espace de deux jours étaient passé de porte-parole de la galaxie patriotique en Allemagne à porte-parole du MPCI à Lomé. Face à ses mouvements, les Forces Nouvelles vont dénoncer sur leur site officiel sous la plume d’Alain Lobognon une tentative de déstabilisation concoctée depuis la Belgique.

Le caporal, porte-parole des contestataires est même accusé d’avoir séjourné à Bruxelles avant de venir infiltrer la rébellion. Il ne serait même pas répertorié dans les registres de l’ex-rébellion. Parallèlement à ces accusations, l’ex-rébellion tente de convaincre l’opinion et les forces impartiales de l’existence d’éléments filmés liant les soulèvements à leur opposition armée. Cet argument n’aura pas d’écho favorable auprès des forces internationales d’interposition qui y voient une tentative de manipulation. En effet, les enregistrements vidéo fournis font partie de ceux qui ont été confisqués lors de l’opération « Noël à Abidjan ».

Ce mardi 23 septembre 2008, environ un mois après les évènements, un communiqué officiel de l’Etat-Major des Forces Nouvelles annonce avoir déjoué un complot visant à l’assassinat de certains de leurs leaders. Tout naturellement, le coupable est bien trouvé, il s’agit du caporal Diaby qui aurait été dénoncé par un certain Chaca Sangaré de la confrérie dozo. Une fois encore, la rébellion a décidé de passer à l’acte en « matant sa rébellion ». Cette formule utilisée en juin 2004 par Guillaume SORO reste encore à l’ordre du jour quatre ans plus tard malgré les professions de foi attestant le contraire. Combien de fois, a-t-on lu dans les colonnes de Nord-Sud (journal proche de SORO) que le patron des forces nouvelles refusait désormais qu’une nouvelle goutte de sang soit encore versée ? Caporal Diaby et le sieur Chaca Sangaré sont-ils les derniers qu’il va falloir joindre à la liste de tous ces jeunes gens tombés sous les balles assassines de leur frère d’armes ? Ces jeunes gens épris de justice, assoiffés de lendemains meilleurs pour leurs parents et amis, qui ont décidé de faire le sacrifice de leurs corps et de leurs âmes au nom d’idéaux portés par des citoyens en qui ils ont fait confiance et qui se trouvent être aujourd’hui leurs véritables bourreaux. Va-t-on continuer à tuer tous ceux qui estiment que Soro, dans ses habits de Premier Ministre, préfère les salons luxueux de la « maison blanche » au soleil assoiffé de justice de Bouaké ? (…)

------------------------------------------------------------

Extrait de l’article « Et si le Caporal Diaby avait raison ? » publié le 25/09/2008 sur Koaci.com

http://koaci.com/caporal-diaby-avait-raison--302.html


Comments


Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square

© 2023 by Coming Soon

Proudly created with Wix.com

bottom of page