Des « taser » (pistolet à impulsion électrique) en vente libre : attention danger !!!

On a tenté de me vendre un « taser ».

Abidjan Cocody les Deux-Plateaux Angré 7ème tranche, hier mercredi 14 juin 2017, alors que j’attendais, assis tranquillement à une station de lavage qu’on finisse avec mon véhicule, j’ai été abordé par un des nombreux vendeurs ambulants qui m’a proposé, en autres, des clés usb, des cartes mémoire, des ampoules économiques, des torches à énergie solaire et… un « taser » à 25.000 FCFA. Aucun des articles qu’il m’a proposés ne m’a intéressé. Il a donc continué son chemin.

Quelques minutes plus tard, un autre vendeur apparaît avec pratiquement les mêmes objets à vendre, y compris, ô surprise, un « taser ». C’est d’ailleurs cet article qu’il a tenu à me faire voir. Très surpris j’ai exprimé mon incrédulité en disant qu’il ne s’agissait pas d’un vrai, convaincu qu’il s’agissait plutôt d’un gadget. Le vendeur m’a alors rassuré, qu’il s’agit bien d’une vraie arme qui me serait très utile pour me défendre contre les agresseurs. Il a ainsi fait une rapide démo. Le bruit et la décharge électrique produits par ce petit objet m’ont tout d’un coup fait tressaillir et m’ont donné des frissons. J’ai bien évidemment décliné son offre et je ne l’ai pas acheté.

Mais après son départ bien d’interrogations se sont bousculées dans ma tête :

• Ce « taser » présenté comme une arme de défense ne peut-il plutôt servir comme arme d’attaque, entre les mains d’individus peu recommandables ?

• Les autorités sont-elles informées de sa vente en toute liberté sur le territoire national ?

• Les vendeurs de cette « arme » ont-ils une autorisation spéciale ?

• Tout le monde peut-il se procurer ce « taser » sans autorisation particulière ?

Des questions dont j'attends les réponses.

En attendant, rentré chez moi, dès que j’en ai eu la possibilité, j’ai effectué quelques recherches sur ce « taser » sur le net et ce que j’ai découvert me conforte qu’il s’agit d’une arme dangereuse et que, dès à présent, sa vente, si elle s’avère nécessaire, doit être strictement encadrée par les autorités compétentes... Pendant qu’il est encore temps.

Voici quelques extraits de la présentation de ce « taser » par WIKIPEDIA :

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Le pistolet à impulsion électrique (PIE), associé à la marque « Taser » (dont le nom provient de Thomas A. Swift's Electrical Rifle), est une arme de catégorie B. Le terme peut être traduit en français par foudroyeur.

Qualifié de « non létal » par ceux qui le commercialisent, il envoie sur sa cible deux dards délivrant une décharge électrique de plusieurs dizaines de milliers de volts, paralysant temporairement la cible. Il suscite néanmoins une controverse du fait qu'il porte atteinte à l'intégrité physique de la personne touchée, s'apparente à une forme de torture, peut générer l'apparition de troubles et de séquelles et peut même causer la mort de personnes fragiles.

Cette arme est conçue pour bloquer le système nerveux central, officiellement sans effets à long terme, afin d’immobiliser brièvement la personne touchée de façon à ce que les policiers puissent intervenir et procéder à son arrestation. On parle aussi de paralysie momentanée. Le cycle de 5 secondes automatique (durée totale de la décharge) est un cycle technique mais aussi physiologique puisqu’il permet de faire passer un individu en manque (de drogue) de l'état de démence à un état totalement déstressé, selon les récentes études des professeurs Theresa et Vincent di Mario. Une autre des conséquences de la paralysie musculaire apparaît lorsqu'une personne est touchée à l’abdomen à un mètre de distance : il peut provoquer la défécation immédiate.